Tremblement de terre à Haïti

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La situation à Port-au-Prince : notre envoyée spéciale raconte


France Info - 19:01 Isabelle Labeyrie est arrivée cet après-midi à Port-au-Prince, au surlendemain du séisme. La reporter de France Info s’est rendue sur le site de l’hôtel Montana, où les secouristes, français et étrangers, sont à pied d’oeuvre...

C’était l’un des grands hôtels de Port-au-Prince... Le bâtiment s’est effondré comme un château de cartes, lors du tremblement de terre. Mais, explique Isabelle Labeyrie, "il y a sans doute des poches d’air, et donc peut-être des survivants".

Notre reporter est arrivée sur place en début d’après-midi. Ce qu’elle a vu de la capitale haïtienne, c’est "un spectacle de désolation, une situation chaotique. Les secours haïtiens sont débordés, et les sauveteurs internationaux arrivent tout juste.
Tous les espaces verts de la ville ont été investis par les rescapés du séisme, pour y établir des campements de fortune... y compris les jardins de la résidence du Premier ministre".

On a évoqué des pillages, au lendemain du séisme. Mais Isabelle Labeyrie n’a pas "senti de tension particulière. La population semble encore en état de choc. Les priorités, ce sont la nourriture, l’eau et un abri."

Impossible pour l’instant de savoir quel est l’état du pays en-dehors de Port-au-Prince : faute de communications en état de marche, "il n’y a pas d’information sur le reste du pays".
Quant à la reconstruction, cela semble "une tâche incommensurable".

http://www.france-info.com/monde-ameriques-2010-01-14-la-situation-a-port-au-prince-notre-envoyee-speciale-raconte-392287-14-16.html

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Les explications physiques à la violence du séisme haïtien


Le séisme de magnitude 7 qui a frappé Haïti est d’autant plus dévastateur qu’il s’est produit près de la surface, à environ 10 km de profondeur sous la croûte terrestre, explique Yann Kinger, spécialiste de tectonique à l’Institut de Physique du Globe (IPG). "C’est un séisme qui est très superficiel, car il s’est produit dans la croûte à une profondeur d’environ 10 kilomètres. Ce n’est pas du tout un séisme de subduction comme on peut avoir aux Antilles assez souvent", explique Yann Kinger.

Un mouvement horizontal

"C’est un séisme qu’on appelle en décrochement, où on a un mouvement horizontal. Il s’est produit à la limite nord de la plaque Antilles par rapport à la plaque nord-américaine. L’épicentre est peu profond, ça va faire beaucoup de dégâts, pour un séisme en décrochement, ce n’est pas une profondeur anormale. Les séismes en décrochement peuvent déclencher des énergies importantes", selon cet expert.

Selon cet expert la faille était identifiée et surveillée mais l’épicentre situé à seulement 15 km au sud-ouest de la capitale Port-au-Prince explique en grande partie l’importance des dégâts. "Le séisme est superficiel et il est au milieu de la ville aussi, donc forcement il va faire énormément de dégâts. Les constructions sont sûrement très précaires et pas forcément de très bonne qualité et en plus les services de première urgence ne sont pas forcément aussi efficaces qu’en Europe occidentale par exemple..." conclut Yann Kinger.

http://www.france-info.com/spip.php?id_article=392287&page=article.connexe&articleconnexe=391670&theme=14&sous_theme=16

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Pour Haïti, des hommes, du matériel et des fonds venus du monde entier

France Info - 18:23 Le bilan du séisme est toujours aussi délicat à établir. La Croix-Rouge évoque ce soir un chiffre "entre 40.000 et 50.000 morts".
La communauté internationale se mobilise et envoie hommes, matériel et argent en Haïti. Obama a ainsi promis 100 millions de dollars - autant que la Banque mondiale et le Fonds monétaire international ; Sarkozy, lui, a annoncé l’envoi de renforts supplémentaires sur place.

http://www.france-info.com/monde-ameriques-2010-01-14-la-situation-a-port-au-prince-notre-envoyee-speciale-raconte-392365-14-16.html

c'est vraiment épouvantable

Plusieurs choses m'interpellent, sans que j'ai vraiment eu le temps d'y réfléchir pour cause de grosse semaine très chargé : le battage médiatique, l'orientation de cette information, le fait que cela était surement prévisible, l'interet qu'on porte à ces populations pauvres, le fait qu'il y ait besoin d'une catastrophe pour qu'on y porte attention, l'aide internationnale pas assez rapide ou pas possible de faire plus, les ONG, le peu de solidarité des pays proches ...
Trop de questions, quoi...